... sensiblement différente

A l’image du tableau – testament de Gauguin qui m’a tant fascinée étant enfant, « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? », mon mois de naissance, janvier, caractérise ce trait de ma personnalité : le dieu Janus est à la fois tourné vers le passé et contemple l’avenir. J’ai appris, au fil du temps à davantage m’ancrer et jongle à présent avec ces 3 temporalités : se ressourcer, savoir s’arrêter & s’inventer.


Comment j’en suis venue aux mots

La Voix est aujourd’hui mon instrument de travail.

Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Enfant, j’étais victime de bégaiement. Emmurée dans mon silence, je communiquais peu, même si l’on me disait souvent que j’avais un regard « parlant ». Les Livres étaient mon Refuge, ils m’ont naturellement appelée à eux, m’offrant un monde plus doux, cajôlant. Passion pour cet Art m’ayant ouvert les portes de l’Infinie Beauté du Monde.

Une phase en fin de primaire où je lisais Jour & Nuit, me cachant sous la couette avec une lampe de poche afin de ne pas éveiller les soupçons de ma famille… J’étais happée, littéralement absorbée par les récits en ma possession ; je ne pouvais me résoudre à laisser de côté ces Trésors que la Vie avait glissés entre mes Mains.

Ne dit-on pas que … ?

L’écriture est la peinture de la voix.

– Voltaire –

Elle m’a toujours permis de me Retrouver,

les Oubliettes du Passé pouvant être masquées

par les nécessités présentes,

trop axés sur notre quotidien que nous sommes

pour nous rappeler ce que nous avons été

et nous sommes promis de Rester.    

En effet, malgré son apparent caractère laborieux,

L’écriture est un exercice spirituel,

elle aide à devenir libre.

Jean Rouaud

Nécessité ou simple plaisir esthétique ? La Trouvaille, le Juste Phrasé, la Plume Inspirée.

La Beauté Retrouvée derrière l’Apparente Banalité, les Sens Cachés, Précieux, Savoureux.

« Le bien connu n’est pas connu » comme l’affirmait Hegel, il faut se méfier de ce quotidien énigmatique qui est destitué, rendu poreux par sa factice et trop évidente normalité. « Opacité, cécité, anesthésie », comme aimait à la nommer Georges Perec, de cette prétendue connaissance de la réalité quotidienne. Automatismes devenus mutismes, prismes révélateurs de nos manques de Perspective, d’Ouvertures, d’Aventure.

Un cours de diction suivi ensuite, mais ma langue tardait toujours à se délier.

Cette peur en groupe qui m’a bloquée. Peur de l’échec à la clé. Activités avortées.

Impression de ne jamais rien maitriser, de devoir rattraper, pallier, combler… Mon effet papillon…

Comment j’en suis venue à l’art

On ne choisit jamais une voie par hasard. Mon parcours a débuté par des études de Psychologie (ce qu’on appelait les candidatures – ma licence) et mon Master en Sciences de l’Éducation m’a ensuite amenée à choisir le processus d’individuation, si cher à Jung, pour sujet d’étude, dans ma spécialisation à la formation d’adultes.

EDUCATION

Ex-ducere : Se porter ailleurs que sur les chemins tout tracés par son destin.

Au-delà d’un apprentissage purement mimétique, c’est la singularité de l’acte d’apprentissage, son aspect transformationnel et son authenticité que j’ai étudiés. Et ce, dans le contexte d’une danse pratiquée.

Mon mémoire « Le corps à l’oeuvre : De la transmission à l’appropriation « , en accès libre dans la bibliothèque du site de Danza Duende, y est consacré : http://www.danzaduende.org/PDF-Bibliotheque/Le-corps-a-l’oeuvre-De-la-transmission-a-l-appropriation.pdf

Ce mystérieux pouvoir
qu’exerce en profondeur une Oeuvre d’Art
sur une personne…

Enseignante depuis plus de quinze ans maintenant, mon métier m’a initiée à la diversité littéraire et j’ai mené dans mes classes des ateliers d’écriture liés à tous genres et styles littéraires, encourageant mes élèves à développer leur plume et à s’exprimer, à affirmer leur personnalité à travers un style propre, recherché.

Ayant vécu à Bruxelles en début de carrière, j’ai aussi dispensé des cours de FLE à des primo-arrivants dans une classe passerelle et des cours du soir en promotion sociale auprès d’un public adulte.

Après mon Master, j’ai ressenti l’appel d’un Ailleurs, d’un changement radical. Je suis partie un an en tant que VIF (Volontaire Internationale de la Francophonie) à l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) d’Hô Chi Minh Ville, au Vietnam, donnant des cours de conversation et faisant la promotion de la francophonie par le biais d’animations de clubs culturels francophones inter-universitaires.

A mon retour en Belgique, à nouveau enseignante dans l’artistique, j’ai travaillé en parallèle durant 3 ans en tant que formatrice en médiation culturelle pour un cabinet de consultants et de formateurs dans le monde du livre, pour lequel j’ai donné plus de 35 formations en France et en Belgique, pour le Service de Lecture Publique de la FWB, à destination de bibliothécaires, essentiellement. Celles que j’ai le plus animées portaient sur la bibliothérapie, car j’ai assisté à son émergence dans le monde francophone, juste après la publication de l’ouvrage de référence de Régine Detambel, Les livres prennent soin de nous (en 2015). Mais aussi des stages tels que « Développer des activités originales autour du livre » ou « Pour une équipe plus créative – oser le changement ». J’ai à cœur de faire vivre la culture sous toutes ses formes, de la rendre accessible et j’attache beaucoup d’importance au développement personnel et à l’ouverture d’esprit de mes élèves ou stagiaires.

Par la suite, ma formation en art-thérapie au Centre Rhapsodie de Bruxelles m’a permis de renouer avec ma vocation première : prendre soin. Et mon mémoire a porté sur le public « haut potentiel ».

J’ai également suivi un cycle de formation à l’écriture littéraire, chez Aleph à Paris.

Tout en continuant à mener ma carrière de professeur de Français et d’Histoire de l’Art à l’Institut Saint-Luc de Tournai, j’ai été animatrice d’un atelier de bibliothérapie et d’écriture à l’année à la Maison de la Culture de Tournai (durant trois ans) – intitulé « A livre ouvert », ainsi qu’art / philo / biblio – thérapeute au CentrEmergences de Tournai (durant deux ans).

J’anime, aujourd’hui encore, aussi bien des séances d’art-thérapie en individuel, permettant une introspection et une quête de sens en profondeur, que des activités de soutien – d’expression et de créativité – menées en groupe et donc centrées sur la recherche d’interactions et d’action.

Et toujours formatrice en médiation culturelle dans le Monde du Livre, avec, pour le CECAFOC par exemple, des thématiques telles que : « A tout âge, le plaisir des mots en partage » et « A la (re)découverte de son potentiel. Etre créatif, cela s’apprend et se cultive ».

Je suis pour une approche plurielle, qui évolue au fil de mes apprentissages et questionnements, tout en s’adaptant aux demandes des personnes qui me contactent.

J’ai suivi des modules de formation complémentaires pour répondre aux besoins des personnes ayant sollicité mon aide, je lis des ouvrages en permanence car pour moi aussi, que ce soient des romans ou des ouvrages destinés aux psychologues / thérapeutes en tous genres, les livres sont d’un grand secours, nous font évoluer, mûrir, adopter des points de vue diversifiés.

J’aime nouer / maintenir des liens entre / avec les personnes ayant le plaisir des mots et la passion de l’art en partage au-delà des frontières linguistiques / culturelles et des préjugés. Tout autant que créer des liens entre les disciplines, développer à la fois ma fibre littéraire et ma sensibilité artistique.

J’adore danser, chanter, créer, les apartés, le thé et tout ce qui réchauffe corps, cœur et âme.

Sillonner Terres & Mers, Arpenter les sentiers de randonnée. Tout à Voir, à y Trouver.

Eveilleuse d’Essence – des Sens –

de Possibles, de Consciences…

Arrêt Salvateur, Temps Suspendu.

Construction de mon Architecture de Vie.

Changement, Mouvement,

Eloignement de ces Lamentations à l’Unisson,

de ces Rêves sans Lendemain – Lents Demains…  


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