Bibliothérapie

Bibliothérapie signifie « soigner par les livres »

Le/la bibliothérapeute puise dans son fonds de remèdes & trésors littéraires pour soulager les douleurs ordinaires, passagères ou plus ancrées, offrir de la douceur de vivre, de petits & grands plaisirs.

En somme, nous avons 1001 raisons de lire…

Le livre – Un ami qui nous veut du bien et qui nous est cher.

Et comme tout véritable ami, il nous dévoilera des vérités qui ne sont pas toujours faciles à accepter.

Ce sont donc majoritairement des « textes positifs », le but étant de réconforter, d’alléger. Mais pas que… car comme le dit si bien Kafka :

Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous (…).
Un livre doit être la hache pour la mer gelée en nous.
Voilà ce que je crois.

Les livres sont des êtres vivants

La lecture de tous les bons livres est comme une conversation
avec les plus honnêtes gens des siècles passés
qui en ont été les auteurs.Descartes

Et ce, depuis la Nuit des Temps :

les contes, les mythes et les légendes sont magiques, littéralement,

en ce sens qu’ils parlent directement à notre inconscient, ils nous relient à notre inconscient collectif.


Un livre (parfois même une phrase, un seul mot) nous atteint.

Lire n’est plus divertissement, diversion.

Il ne s’agit plus de fuir mais de se trouver (…) .

Le monde extérieur disparait (…).

Oui, certaines lectures nous sauvent.

Nous nous évitions: elles nous ramènent à nous.

Nous nous étouffions dans notre petit moi : elles nous font voir d’autres pays.

Nous nous encroûtions : elles nous labourent, nous ensemencent.

Alain Golomb, Petit guide de lectures qui aident à vivre

LIVRE vient du latin liber… Autrement, dit LIBRE !

Il s’agit donc de prendre soin… de sa liberté (intérieure).


« Les livres servent à libérer

une matière vivante, silencieuse,

bien plus vaste que les mots,

que chaque lecteur contient en soi. »

Nathalie Sarraute, L’Ère du soupçon


Les lectures peuvent opérer une levée du silence et de la censure.

Les blessures deviennent exprimables, acquièrent droit de cité et de mémoire.

Plus on est capable de nommer ce que l’on vit, plus on est apte à le changer.

Les lecteurs interprètent,

en glissant leurs désirs, leurs angoisses, leurs questions entre les lignes.

Parfois, une seule phrase heurte ce qui était comme figé, arrêté sur image

et lui redonne vie.

Pour agir sur le monde réel, on doit commencer par l’imaginer !

La lecture peut être vitale en cas de difficulté affective, de solitude, d’hypersensibilité.

Le texte vient libérer quelque chose que le lecteur portait en lui, silencieusement.

Comme une clé qui ouvre une porte secrète ou fermée à double tour.

Michèle Petit, L’art de lire – Ou comment résister à l’adversité

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